Viviane Audet |
Depuis sa sortie de l'École supérieure de théâtre-musical de Montréal, Viviane Audet mène une riche et lumineuse carrière dans le domaine artistique. Après avoir tour à tour enfilé les chapeaux de comédienne pour le théâtre, la télévision et le cinéma, elle se consacre désormais davantage à sa carrière de compositrice de musique à l'image.
Ainsi, dans la dernière décennie, elle a composé plus de 20 bandes de musique originales pour des œuvres d'envergure dans les domaines du cinéma, de la télévision, du théâtre et de la danse. On lui doit notamment la musique des films Arsenault et fils, Camion (Prix Jutra, meilleure musique originale de film, 2013) et Les rois Mongols (Nomination au Canadian Screen Award, meilleure musique originale de film, 2018), ainsi que celle du documentaire 50-50 (Prix Gémeaux, meilleure musique originale de film, 2019).
Plus récemment, à la fois bouleversée et inspirée par son travail pour le documentaire sur la tragédie de Polytechnique (Nomination, meilleure musique documentaire, 2020) Viviane a honoré sa formation de pianiste-classique solo en offrant Les filles montagnes (Nomination au Gala de l'Adisq, meilleur album instrumental, 2021) un récit pianistique néo-classique empreint d'une profonde sensibilité.
En parallèle, celle qui fait partie de la formation folk Mentana continue d'embrasser son métier d'auteure-compositrice-interprète. Suite à la parution de ses deux premiers albums de chansons, soit Le long jeu et Le couloir des ouragans, Viviane fera paraître en juin 2023 son troisième album de chansons en carrière intitulé Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles.
Explorant entre autres le terme si vaste et précieux qu'est celui de la sororité, cette œuvre agit comme une énième preuve de la pertinence de Viviane Audet dans le paysage artistique et culturel.
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Citations
« …l'album au titre terrible est résistance et contre-attaque. Guitares vigoureuses et explosions d'orchestre pour porter les mots. Interludes au piano pour se nourrir du beau. »
— Le Devoir
« Mais dans toute la douleur que l'artiste aborde, elle insuffle une si grande dose de beauté que le tout s'écoute en boucle. On est touché et on en redemande. »
— La Presse
« Entre chansons et pièces instrumentales, l'auteure-compositrice-interprète offre ici un album sensible, qui aborde entre autres le deuil, la violence et la maternité »
— Le Journal de Montréal
« Une artiste féministe intéressante et brillante. On va beaucoup dans l'émotion »
— 98,5 FM
« Le titre coup de poing de l'année jusqu'à maintenant : Les nuits avancent comme des camions blindés sur les filles »
— ICI Musique
« …ce nouveau disque de Viviane Audet est non seulement douloureusement beau, il est incontournable »
— Pieuvre.ca
« Elle est incroyablement présente dans les chansons, sans protection sur la ligne de front, le dedans d'elle dans notre face. Ça donne un disque franchement bouleversant, chavirant de proximité. (...) Et nous, on a tout. Voilà Viviane Audet, la vraie. »
— Sylvain Cormier, Le Devoir (14 février 2014)
« 8/10 ! »
— Claude Rajotte, Rajotte/Musique Plus (20 février 2014)
« Elle nous convie aujourd'hui dans une bulle musicale accomplie et bien mûrie, faite de textes truffés d'images et d'une touchante mélancolie. »
— Geneviève Bouchard, Le Soleil (15 février 2014)
« Dotée de sa candeur habituelle, Viviane Audet lançait son deuxième album Le couloir des ouragans au Lion d'Or le 11 février dernier. Dès la première pièce. “La Tanière”, les murmures se sont dissipés; sa voix délicate a ponctué les souffles coupés. La douceur de son interprétation et l'effet dreamy du Wurlitzer conférait une ambiance intimiste malgré une salle comble. C'était lancé! Le public voyageait littéralement en apesanteur à travers ses compositions. »
— Édith Malo, Les méconnus (12 février 2014)
« Le vent imprévisible de cette variation atmosphériquebrusque a pendant quelques temps détourné la chanteuse de sa trajectoire, emportant tout sur son passage, ne laissant derrière lui qu'une artiste avec ses talents d'auteure, de compositrice et d'interprète. »
1/2
— Alice Côté Dupuis, La Bible Urbaine (11 février 2014)
« Tout est bien ficelé, des textes aux mélodies en passant par la réalisation peaufinée à souhait de Philippe Brault. »
— Joël Martel, Le Voir (11 février 2014)